S'adressant à une conférence de presse lundi, le porte-parole du ministère Saeid Khatibzadeh a expliqué qu'il s'agissait d'une visite de routine qui devait avoir lieu plus tôt, mais qui avait été retardée en raison de l'épidémie du nouveau coronavirus.
«Nous entretenons de bonnes et étendues relations avec la Suisse», a-t-il déclaré à propos du pays européen qui représente les intérêts américains en Iran.
Khatibzadeh, cependant, a affirmé que malgré les «spéculations médiatiques» essayant de relier le voyage de Cassis aux États-Unis, «nos politiques concernant Washington restent les mêmes».
Les États-Unis n'épargnent aucune chance de faire pression sur l'Iran, a noté le porte-parole.
À titre d’exemple, il a cité la pression américaine qui a retardé pendant 20 mois la création par la Suisse d’une chaîne financière qui contournerait les sanctions américaines visant la République islamique.
Khatibzadeh a également souligné la tentative de Washington d’influencer l’opinion de l’Agence internationale de l’énergie atomique sur Téhéran en contactant le directeur général de la surveillance nucléaire de l’ONU, Rafael Grossi, avant sa récente visite en République islamique.
Votre commentaire